Le cri des enfants des rues dans le monde : comment la Famille Vincentienne y répond

par | Mai 15, 2023 | Actualités | 0 commentaires

De l’Alliance Famvin avec les personnes sans-abris.

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La pauvreté touche tout le monde, y compris les enfants, en fait, ils sont plus de deux fois plus susceptibles de vivre dans la pauvreté que les adultes[1] . La pauvreté n’est pas seulement économique, mais multidimensionnelle et affecte les droits fondamentaux, notamment l’éducation, un logement adéquat et l’accès à l’eau potable[2] . Suite à la Journée internationale des enfants des rues le 12 avril – nous aimerions signaler quelques chiffres qui parlent de la vie de ces enfants. Selon des statistiques récentes : jusqu’à 150 millions d’enfants dans le monde vivent dans la rue[3] ; 356 millions vivent dans l’extrême pauvreté, contraints de survivre avec moins de 1,90 dollar par jour[4] et 1 milliard sont multidimensionnellement pauvres[5] . Le phénomène des enfants des rues trouve son origine dans différentes causes telles que la maltraitance ou le rejet de la famille, les problèmes de santé mentale, les déplacements et l’exploitation criminelle [6] . Certains enfants vivent avec leur famille dans la rue, d’autres sont orphelins et n’ont pas de maison où retourner du jour au lendemain[7] .

Nous devons donc continuer à sensibiliser le public à la question des enfants des rues et agir pour mettre fin au cycle de la pauvreté en garantissant les droits des enfants.

Comme l’a dit le Pape François: “Aucun enfant ne choisit par lui-même de vivre dans la rue. Malheureusement, même dans ce monde moderne et global, beaucoup d’enfants sont privés de leur enfance, de leurs droits et de leur avenir. La carence de lois et de structures adéquates contribue à aggraver leur état de privation : ils n’ont pas de vraie famille, ils n’ont pas d’éducation ni d’assistance sanitaire”.

[1] https://www.unicef.org/social-policy/child-poverty

[2] https://www.unicef.org/press-releases/150-million-additional-children-plunged-poverty-due-covid-19-unicef-save-children

[3] https://www.unicef.org/press-releases/150-million-additional-children-plunged-poverty-due-covid-19-unicef-save-children

[4]https://www.unicef.org/social-policy/child-poverty

[5] https://www.unicef.org/social-policy/child-poverty

[6] https://www.streetchildren.org/about-street-children/

[7] https://nationaltoday.com/international-day-for-street-children/

Protéger les rêves : Le parcours de Samuel

Avant d’arriver à la Villa San Vicente à Puerto Eten, au Pérou, la famille de Samuel vivait dans une petite chambre à Chiclayo et se battait pour survivre. Sa mère, Jannoirg, s’en souvient encore:

« Nous avions un problème familial et notre situation économique était très tendue. Il était très difficile de payer le loyer de la petite chambre, j’ai donc dû séparer mes enfants et envoyer ma fille à Chiclayo avec mon frère et Samuel à Puerto Eten avec mon oncle« .

A Puerto Eten, Jannoirg et Samuel sont entrés en contact avec Mitso Esperanza – Villa San Vicente de Paul, le Village St Vincent de Paul. Il s’agit d’un projet de logement pour les familles vulnérables sans abris, qui fait partie de la Campagne “13 maisons”.

Grâce à cette initiative vincentienne, Samuel et sa maman peuvent tous vivre ensemble comme une seule famille, dans leur propre maison. Jannoirg a déclaré:

« Depuis que nous vivons à Villa San Vicente, nous avons eu un changement positif (…) mes enfants et toute la famille sont à nouveau réunis, mon fils étudie et joue pour une équipe de football. C’est l’un des meilleurs élèves de sa classe et je peux voir son bonheur et son enthousiasme”.

Le projet se concentre également sur la fourniture d’ateliers de formation et d’emploi, ainsi que sur un soutien au développement spirituel et personnel pour briser le cycle du sans-abrisme..

Samuel a dit :

Quand j’avais 13 ans, j’ai déménagé à la Villa San Vicente de Paul, il m’a été très facile de m’adapter car mes voisins étaient très gentils et amicaux. Ma vie au village est très bonne depuis que j’ai reçu quelques ressources telles que l’éducation, la nourriture, les articles d’hygiène personnelle, les fournitures scolaires, etc. Je me consacre maintenant au football et à mes études, et tout se passe très bien car j’ai travaillé dur pour en arriver là”.

 

En savoir plus sur la façon dont la Famille Vincentienne aide les enfants à sortir du cycle de la pauvreté aux Pays-Bas ici.

Connaissez-vous d’autres initiatives vincentiennes qui aident les enfants des rues dans le monde? Commentez ci-dessous ou écrivez-nous à fha.info@famvin.org; ensemble nous pouvons faire la différence !

Source : https://vfhomelessalliance.org/

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