Sœur Lébia Mukasensiyo, Supérieure Générale de “Sœurs de Saint Vincent de Paul de Lendelede“

par | Nov 7, 2021 | Actualités, Famille Vincentienne | 0 commentaires

Soeur Lebia, où et comment est née votre Congrégation ?

Notre Congrégation a été fondée le 5 décembre 1811 par l’Abbé Jacobus Guilielmus Benedictus De Beir, curé de la Paroisse de Lendelede, Diocèse de Bruges, Flandre Occidentale en Belgique. Il a commencé avec le groupe de trois filles qui s’occupaient de l’école des enfants pauvres, puis en 1827 un deuxième groupe qui s’occupait des malades et des vieillards et en 1838 un troisième groupe qui s’occupait des malades à domicile. C’est en 1856 que ces trois groupes furent réunis sous le nom de « Sœurs de Saint Vincent de Paul de Lendelede.»

Quel est le charisme et la mission auxquels vous êtes appelés aujourd’hui ?

Aujourd’hui, nous sommes toujours appelées au même charisme et à la mission des Sœurs de Saint Vincent de Paul de Lendelede, mais avec des réalités de la société actuelle. Nous sommes appelées à être toute données en tant que Sœurs de Saint Vincent de Paul envoyées au service des pauvres de toutes catégories.

S’engager avec un cœur d’amour et de compassion pour toute personne qui a besoin d’écoute, d’accueil, de l’évangélisation, d’un regard qui invite, d’une chaleur humaine, de la compagnie, d’un toit ; toute personne qui a faim et soif, qui est malade, un étranger, les personnes âgées, … .

Que signifie être missionnaire dans une petite ville de Belgique ? Quelle est la spécificité de votre mission ?

Être missionnaire dans une petite ville de Belgique signifie être présente là où la présence des. religieuses se fait rare. Leur apporter la joie de l’Evangile. Montrer que se consacrer à Dieu c’est possible aujourd’hui, que la joie d’être consacré demeure. Nous sommes appelées à être les servantes de Jésus pour être au service des autres surtout des petits et des nécessiteux.

Covid-19: quels ont été les besoins et difficultés que vous avez rencontrés ?

Pour cette pandémie de covid-19, nous avons vécu un grand manque de Célébrations Eucharistiques, des rencontres spirituelles, une certaine solitude suite au confinement. La peur d’être contaminé, la peur de la mort. Les pertes humaines. L’incertitude du lendemain. L’insécurité morale, spirituelle, psychologique, économique, ….

En 2020 vous avez participé à la 1ère rencontre internationale de plus de 160 branches de la Famille Vincentienne à Rome : laquelle avez-vous ? Quel est le défi pour l’avenir?

a) Les moments qui m’ont le plus impressionné dans la 1ère rencontre internationale de la Famille Vincentienne à Rome en 2020, ce sont des moments des témoignages et des échanges dans les exposés et en groupes. La rencontre avec le Pape François. Le moment de recevoir les Reliques de Saint Vincent de Paul.

b) Le défi pour l’avenir c’est de pouvoir, comme famille vincentienne, être en communion profonde afin de mettre les forces ensemble pour :

  • Répandre dans le monde entier la joie de l’Evangile ;
  • Vivre une prudence audacieuse ;
  • Vivre une solide collaboration inventive ;
  • Vivre une communication élargie.

En peu de mots, c’est comment pouvons-nous ensemble comme (FamVin) servir le Christ serviteurs des pauvres dans la société d’aujourd’hui.

Elena Grazini

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