Au moment où la violence sous toutes ses formes semble ruiner la société de l’intérieur, dresser les ethnies, les Etats, les quartiers les uns contre les autres, plus encore que les guerres ou les pandémies, ce qui retient l’attention, c’est cette violence qui affleure au quotidien : « la prolifération des zones de non-droit, l’exclusion, les propos racistes, l’irascibilité automobile, les maltraitances familiales, les licenciements brutaux, le harcèlement sous toutes ses formes, la pollution de l’environnement… , et cet irrespect des mœurs qui a pour nom l’incivilité. Violence de toujours, sans doute, mais risque nouveau de déshumanisation ! » (Christus n°192)
Les chrétiens, les vincentiens que nous sommes, ont une parole à dire pour refuser cette logique, cette escalade, et des actes à poser pour ouvrir des chemins d’humanisation. L’injonction s’adresse à chacun, à cette part de violence qui habite en nous. La maîtriser ne consiste pas à la nier, mais à la réordonner. Orientée selon la charité, la violence peut alors se muer en énergie pour lutter contre le mal et promouvoir le bien. En leur temps, st Vincent de Paul et ste Louise de Marillac se sont heurtés, eux aussi, à de multiples formes de violence…  A l’école de nos deux fondateurs, nous vous proposons dans cette fiche 109, trois parties: la violence dans la société ; la violence à cause de la foi ; la violence faite à soi-même.

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