Avec le Père Pedro, une nouvelle année sous le signe de l’espérance

par | Jan 5, 2019 | Actualités, L'analyse et des solutions pauvreté | 0 commentaires

Depuis 30 ans le père Pedro se bat pour sortir de la rue les habitants les plus pauvres de Tananarive, à Madagascar. Une rencontre pour commencer l’année sous le signe de l’espérance !

Comment d’une décharge faire naître une cité d’espérance ? Les 25.000 habitants d’Akamasoa, à côté de Tananarive, sont des personnes qu’il a aidées à sortir de la décharge ou des rues de la capitale malgache. Lui, l’Argentin de parents slovènes est l’un des plus connus des habitants de l’île. En ce début d’année, Thierry Lyonnet vous propose une rencontre sous le signe de l’espérance !

Un autre regard sur la Justice sociale

Réagissant au mouvement des « gilets jaunes », le Père Pedro rappelle que « le fait de se révolter contre une injustice » est signe que « le peuple est vivant, debout, encore capable de se révolter contre l’injustice et de préparer un avenir meilleur pour ses enfants ». Quand les populations « les plus pauvres » ou les populations « précaires » savent s’unir, « c’est une chose très très positive ».

Toutefois, dans un pays comme la France, « la justice sociale devrait être davantage réelle ». Le prêtre de Madagascar souligne que sur l’île où il vit, le revenu moyen est 50 fois inférieur au nôtre. « Il faut qu’aujourd’hui nous ayons une vision de la justice sociale nationale et internationale. » Il encourage chacun, et surtout les chrétiens, à être « les témoins d’une nouvelle société ». Vivre au XXIe siècle, c’est vivre dans une société globalisée, où « nous sommes tous responsables les uns des autres ».

Enfant de réfugiés

« Quand il y a un réfugié qui échappe à la guerre, qui échappe à un génocide, qui sauve sa vie, il faut toujours l’accueillir. » Le Père Pedro Opeka est lui-même fils de réfugié, ses parents ont fui la dictature de Tito en Slovénie, pour s’installer en 1945 en l’Argentine. « Je ne suis pas apatride du tout, je suis un terrien, il n’y a pas d’apatride, ma patrie c’est le ciel, ma patrie c’est la terre. » Ce prêtre missionnaire considère sa vocation comme « une raison de plus de ne pas s’attacher à une seule culture ».

Ami des pauvres

Dès 14 ans Pedro Opeka a ressenti le désir d’être prêtre. « Je suis né dans une famille catholique, explique-t-il, où la prière n’était pas une habitude ni une étiquette, c’était essentiel, c’était notre vie. » Élevé au sein d’une famille de huit enfants, le jeune Pedro a toujours considéré la prière comme ce qui l’unit si fortement à ses frères et sœurs.

La figure du Christ a tenu dès son enfance une place essentielle. « Je me suis identifié à Jésus ami des pauvres et homme simple. » Le Père Pedro est prêtre de la congrégation de la Mission, qui s’inspire fortement de la spiritualité de saint Vincent de Paul. « Saint vincent de Paul, quand il a compris que Jésus était dans chaque pauvre, que dans chaque pauvre il voyait l’image de Jésus, là il a changé totalement sa vision et il a changé sa vie de prêtre. »

Source: https://rcf.fr/

 

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