Je me retrouvais planté au milieu de la route, lorsque je suis descendu du bus près de l’église de Gannes, un petit village, quelque part au nord de Paris, France. C’est un village chargé de sens pour la vie de saint Vincent qui l’est aussi devenu pour mois.
C’est là qu’en 1617, Vincent a échangé avec un homme, un fermier, qui était aux portes de la mort. L’échange entre Vincent et le fermier a été libérateur pour les deux. Le fermier a trouvé sa voie vers la mort, et Vincent un chemin pour sa vie. Les deux libérés les deux éclairés au sens littéral du mot ainsi qu’au sens figuré. Dans ce village empli de sens, nous avons rencontré Michel Sorel, l’hôte du lieu, qui nous attendait les bras ouvert. La soixantaine à l’hospitalité débordante.
Les deux portes de l’église grande ouvertes, en haut des marches de pierres. Les flammes des bougies et toutes les lumières de l’édifice nous éclairaient. La modeste église du village est ornée de longs rubans aux couleurs choisies du logo du jubilé des 400 ans du charisme vincentien. Michel a abondamment parlé de son église et de l’évènement ancien et toujours nouveau survenu ici. Pour l’occasion des cartes postales ont été imprimées pour aider à financer l’entretien de l’édifice et les activités du jubilé.
Il déclarait sa fierté, conscient de l’importance de l’éclairage historique de cet évènement. Un demi-heure plus tard, nous avons dû quitter pour Paris. embrassades spontanées er un cœur empli des lumières qui brillaient toujours, le bus a fait demi-tour, Michel nous adressant son au revoir de la main.
Je suis touché d’avoir pu vivre cette expérience si enrichissante grâce à cet homme. Vincent est toujours vivant à Gannes.
Marieke van de Ven,
Centre Vincent de Paul Hollande
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