Rencontre d’un groupe de la Famille Vincentienne à l’ONU: stratégie pour éliminer la pauvreté

par | Fév 19, 2017 | Actualités, Famille Vincentienne | 0 commentaires

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La Famille vincentienne a participé à la 55 ème Commission des Nations Unies pour le développement social, le 1er février 2017. Une table ronde a été organisée pour l’élimination de la pauvreté autour de trois axes selon le principe du changement systémique. Cette rencontre a été sponsorisée par la Mission permanente d’Irlande et les différents membres de la Famille Vincentienne présents à l’ONU. Elle s’est tenue au siège des Nations Unies à New York.

Le père Guillermo Campuzano, CM, a rappelé l’importance de tenir compte, dans la lutte contre la pauvreté, des conditions de base, de participer à la défense des intérêts de chaque individu et de construire le changement systémique. Mme Linda Sama, docteur de l’Université St. John’s, a donné des exemples de cette dynamique avec le projet GLOBE, qu’elle a initié et qui engage des étudiants universitaires, en partenariat avec les Filles de la Charité, pour développer des microcrédits, pour les personnes vivants dans la pauvreté.

Dylan Corbett a parlé de l’institut HOPE Broder, à El Paso, au Texas. HOPE est une organisation communautaire de base, située à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Elle travaille sur la recherche, la réflexion, le développement du leadership, la défense des idées et l’action. Joseph C. Donnelly, représentant des ONG pour Caritas International, a présenté le sort des réfugiés et des migrants, en les nommant chacun. Teresa Kotturan, SCN, et représentante des ONG pour la Fédération des Sœurs de la Charité, a oeuvré comme modératrice. Les Filles de la Charité ont joué un rôle déterminant dans la planification et l’organisation de l’événement, de même que la Société Internationale de Saint Vincent de Paul et l’Association Internationale de la Charité (AIC).

Le thème de la Commission du développement social est: «Stratégies pour éradiquer la pauvreté afin de parvenir à un développement durable pour tous». Durant deux semaines, les   groupes de travail ont abordé de multiples sujets : la participation des jeunes aux Objectifs de Développement Durable, la réponse aux besoins des personnes handicapées, les politiques liées à la pauvreté, les exemples de stratégies efficaces pour éliminer la pauvreté et de nombreux autres sujets.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a présenté le 13 janvier un rapport sur le thème de la CSOCD (Commission pour le Développement Social). Il a appelé à un renforcement des efforts au niveau national et international pour éradiquer la pauvreté et promouvoir le développement durable. Des questions importantes touchent les causes profondes de la pauvreté, l’augmentation des inégalités, les questions fiscales, les questions commerciales et l’exclusion sociale, entre autres. Le rapport appelle également à prendre des mesures pour répondre aux besoins des plus vulnérables, par exemple en renforçant l’accès à la terre et aux droits fonciers des femmes et des autochtones; à promouvoir des changements économiques structurels qui renforcent les possibilités et améliorent les niveaux de vie et les revenus; à encourager une augmentation des dépenses publiques en faveur de l’agriculture et de l’infrastructure rurale; à développer des économies rurales non agricoles; et à promouvoir plus de partenariats pour parvenir à un développement durable.

Le chômage des jeunes a également été mentionné par le Secrétaire général, qui a demandé des politiques plus solides en faveur des jeunes. En ce qui concerne les personnes handicapées, M. Guterres a déclaré qu’elles continuaient à faire face à la marginalisation et à d’importants obstacles à leur inclusion et à leur participation à la société et au développement durable. Il considère les personnes handicapées comme des bénéficiaires et des agents de changements dans tous les domaines du partenariat pour le développement.

De nombreuses organisations non gouvernementales ont fait appel pour que s’établissent des niveaux de protection sociale. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), ces niveaux de protection sont définis au niveau national et devraient garantir que, tout au long de leur vie, tous, aient accès aux soins de santé essentiels, à la sécurité d’un revenu base, pour un accès effectif aux biens et services définis comme nécessaires au niveau national.

 

Texte de: Sœurs Catherine Prendergast et Margaret O’Dwyer,

Représentantes de la Compagnie des Filles de la Charité à l’ONU

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