Parole de Dieu dans des vases vincentiens "Sainte Marie, Mère de Dieu"

Emile Ghali, c.m.
28 décembre, 2016

Parole de Dieu dans des vases vincentiens « Sainte Marie, Mère de Dieu »

par | Déc 28, 2016 | Formation, Réflexions spirituelles | 0 commentaires

Sainte Marie, Mère de Dieu

Nb 6,22-27; Ps 66; Ga 4,4-7; Lc 2.16-21

Journée mondiale de prière pour la paix

 

« Écoutons la voix de Dieu

qui chaque jour nous presse…

Si tu l’entends, Dieu te dit:

Cherche la Paix et poursuis-la »

Saint  Benoît.

 

« Heureuse Année » parole presque magique que nous écoutons sans cesse ces jours-ci, dans une habitude commune à toutes les cultures dans leurs calendriers particuliers, mais qui porte toujours un regard de nostalgie du passé car il devient histoire vécue…, regard d’inquiétude vers un « demain » qu’on ignore mais sans doute aussi  regard  de courage car on peut pas laisser de coté les responsabilités que l’histoire met devant nous.

Passé, présent ou futur, nous essayons de le mettre aujourd’hui sous le regard de Dieu, maître de l’histoire et  ensemble sous un regard marial pour prier la Sainte Vierge de nous accompagner dans l »action de grâce pour le passé…dans le courage pour vivre avec intensité le moment que nous vivons, et dans la disponibilité devant ce que Dieu nous dira pendant cette route  de l’année qui commence ».

L’Eglise a voulu faire de cette journée, la journée « de la paix », cette paix qu’elle considère « don de Dieu mais aussi tâche des hommes…paix à chercher et paix à poursuivre » selon ce langage de St. Benoît.

« En marche, les faiseurs de paix..Oui, ils seront criés fils d’Elohim » (traduction que nous prenons au texte d’André CHOURAQUI). « En marche… »peut devenir la voix de Dieu… »en marche pour accueillir le don avec courage et décision ».

La Parole illuminatrice de nos routes:

« Lorsque les temps furent accomplis », sur les sentiers humains Dieu a voulu envoyer son Fils, pour faire route avec nous, pour nous enseigner comment faire de l’histoire et du temps un lieu de sanctification. Une femme a été choisie(Ga.4,4), pour accueillir cette humanité dans laquelle nous tous nous allons trouver, le visage du Père à qui nous adresser avec confiance en l’appelant: ABBA. Dans le Fils nous universalisons notre esprit et nous le libérons de toutes nos esclavitudes en nous rendant des héritiers de la grâce qui nous transforme.

C’est ainsi que les promesses de bénédictions que le livre de Nombres nous fait entendre, entrent en accomplissement, deviennent proches dans l’aujourd’hui de notre chemin, car le Seigneur pour nous aussi aujourd’hui « « tourne son visage pour nous apporter la paix » (Nb. 6,23).

Bénédiction que nous apporte cette joie du cœur, que le « nouveau-né » a offert  au monde, sans distinction des personnes en nous demandant d’être dans le monde ses témoins dans la louanges et l’action de grâces pour sa bonté. Nous porterons là où nous sommes le signe de la présence de celui qui « sauve » comme son nom l’indique, ce Jésus, qui montre le chemin et donne la force pour la vivre.

Le souhait de notre Fondateur:

Personne doute que les souhaits de « Bonne Année »  deviennent un colis dont le contenu nous est inconnu en l’ouvrant dans le pas des jours, nous percevrons ce qu’il en est, nous invitant à accueillir le temps avec un grand esprit de foi.

Il était le « dernier jour de l’année 1655″ quand St.Vincent  écrit  à Mr. A.M. Martin et lui dit:

« Monsieur, je prie Notre Seigneur que l’année que nous allons entrer vous serve de marche pour monter à l’éternité bienheureuse. Je viens de recevoir présentement deux de vos chères lettres des 9 et 17 de ce mois; je rends grâces à Dieu de toutes les choses que vous me mandes, et je le prise que de plus en plus il ait agréable de bénir vos conduites. Je le remercie aussi de la grâce qu’il vous a faite de commencer à travailler. J’ai une consolation sensible de ce que cette première mission  à été avec moins d’éclat; car vous en avez plus de mérite, et j’espère que Dieu en aura été plus honoré. Continuez volontiers à faire de même, tandis que vous ne pourrez faire autrement ».

Souhait de « bonne année » qui porte le quotidien avec son poids, où la réussite n’est pas toujours le résultat que nous attendrions. C’est l’inconnu de ce que l’année nouvelle nous offre.

Et il ajoute:

« Quelques jours après votre départ, nous reçûmes le bref par lequel le Saint Siège « confirme et affermit » notre petite Compagnie, et aussitôt, ayant assemblé la Communauté de céans, à la réserve du séminaire, elle fit un « acte d’acceptation authentique que chacun signa »du même bref; et ensuite reconnut devant un notaire de l’avoir signé, afin que la « postérité » voie que cela se fait juridiquement et en la meilleure forme que cela se peut…Je voudrais pouvoir exprimer avec quels sentiments de joie et de reconnaissance cela a été fait; mais je serais très long ».

C’est nous cette « postérité » qui voit, qui lit, qui apprend aujourd’hui comment se mettre dans les mains de Dieu avec joie et reconnaissance pour ce que l’année nouvelle va nous offrir. Que notre cher Fondateur intercède devant Marie Mère de Dieu et notre mère, pour que l’année « dans laquelle nous sommes entrés  nous serve de marche pour monter à une plus une grande docilité au Seigneur, qui nous conduira sans doute vers l’éternité bienheureuse ».


P. Alvaro RESTREPO, c.m.

 

 

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