Étincelle: Parole de Dieu dans des vases vincentiens «4ème Dimanche de l'Avent (A)»

Emile Ghali, c.m.
13 décembre, 2016

Étincelle: Parole de Dieu dans des vases vincentiens «4ème Dimanche de l’Avent (A)»

par | Déc 13, 2016 | Formation, Réflexions spirituelles | 0 commentaires

4ème Dimanche de l’Avent

Is. 7,10-16; Ps. 23; Rm. 1,1-7; Mt. 1,18-24

« Le Seigneur lui-même vous donnera un signe »

 

« Ose prier, ose dire ce que tu penses,

ose rêver, car le rêve est la seule chance

de survie de la réalité.

Ose être ce que tu es:

Un chercheur de Dieu qui s’interroge,

Qui espère, qui doute, qui a peur, qui console,

un moi et un toi.

Christel Eberhard.

 

Le goût de vivre, crée dans l’être humain le désir de « bonnes nouvelles »  parce qu’elles engendrent le rêve et l’espérance d’un lendemain renouvelé et le désir de que  la route soit vécue avec un dynamisme croissant.

C’est ainsi que Dieu conduit son peuple, il sait très bien que ses promesses sont un don pour nous, mais elles deviennent  aussi une démarche pédagogique qui stimule les cœurs et les personnes à lutter et à endurer les moments difficiles de leur existence.

Cette attente dans la foi et dans l’espérance, dans la patience comme l’apôtre Jacques nous l’a dit, que nous essayons de vivre tout au long de ce temps fort de l’Avent est devenu la disposition meilleure pour recevoir la « bonne nouvelle de la naissance du Seigneur » que dès aujourd’hui nous annonce la liturgie.

Bonne Nouvelle pour notre monde:

Si la Bible nous enseigne que pour « Dieu rien est impossible »  elle sait que de notre part une autre attitude nous caractérise plus fréquemment, celle de réduire nos horizons à mesure de nos difficultés ou peut-être d’une foi affaiblie.

« Demande » dit le prophète Isaïe au roi Acaz. « Demande » car Dieu est finalement le Seigneur de l’histoire dans laquelle toi, roi d’Israël tu es engagé et avec qui Dieu veut la construire. « Mettre Dieu à l’épreuve » disait le roi, plutôt que mettre à preuve sa confiance en Dieu. Acaz semble devenir le modèle de ceux qui n’attendent et ne veulent pas attendre des « bonnes nouvelles ». Heureusement Dieu ne reste pas inactif.

Trois visages très différents d’une attente dans la foi, nous sont offerts par la lettre de Paul et l’évangile de Matthieu. Paul lui même, « mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle »  qui avait fécondé l’histoire avant lui et qui la continuera à féconder avec la parole et la vie du Seigneur Jésus.

Visages de l’attente, ceux de Joseph et Marie, conscients d’une mission, dans laquelle on n’arrive pas à saisir tout le mystère, mais convaincus que pour Dieu « rien est impossible ». Peut-être ses chemins nous déroutent-ils, mais à la fin nous reconduisent à sa route sûrs de percevoir que « Dieu est avec nous ».

Le Dieu de nos routes:

Un trait essentiel du profil spirituel de St. Vincent a été celui de sa confiance totale dans la Providence. Une confiance  qui n’est pas apparue  spontanément dans sa vie, mais qui venait  travaillée par les difficultés que la route de la vie lui présentait sans cesse. Lui pouvait donc conseiller une attitude semblable à tous ceux qui voulait  comprendre  la façon d’agir de Dieu dans notre vie et marcher en conséquence dans la paix intérieure.

« Une parfaite  confiance en son secours – écrit le Fondateur-  est le moyen  des moyens pour faire heureusement Son oeuvre. Vous avez trouvé le secret et quiconque n’agira pas dans cet esprit, quelque capacité qu’Il ait, il ne réussira jamais, ni pour lui ni pour les autres. Tenez-vous donc, Monsieur, tenons-nous fermes à cette chère confiance en Dieu qui est la force des faibles et l’œil des aveugles. Et quoique les choses n’aillent pas selon nos vues et nos pensées, ne doutons point que la Providence ne les ramène au point qu’il faut pour notre plus grand bien » (Maximes de vie, p.21).

Il se peut que dans notre cœur dort aussi un  Acaz « qui doute que Dieu puisse ramener au point les choses, selon nos vues et nos pensées ». Que  le Fondateur intercède pour nous en implorant de Dieu un petit rayon de confiance et d’espérance qui soit comme une « bonne nouvelle » qui éclairera la marche.

 

P. Alvaro RESTREPO, c.m.

 

Tags:

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

VinFlix

share Partager