Cet album grand format, cartonné, et au titre attirant, « Vincent au temps des mousquetaires », par Jean Dufaux, mai 2016, présente Vincent dans le Paris du XVII° siècle, dans les diverses couches du peuple et de la Cour.
Il est en deux parties ou deux styles, d’abord 24 pages de bande dessinée, 284 vues aux traits incisifs, d’après le visage de Lambert Wilson, qui avait bien incarné l’abbé Pierre. L’histoire est une fiction, tout à fait dans l’ambiance et l’architecture de l’époque, nous voyons Paris tel qu’il était alors. Une partie des personnages est historique, avec leurs noms, tels Marie Lumague, les de Gondi, le cardinal de Richelieu, d’autres sont fictifs, comme La Couture, l’assassin, le chevalier justicier, de Prémontal. Vrai roman policier, très bien mené, demandant bien de l’attention, pour repérer chaque personnage. Que les noms soient exacts ou différents, c’est bien ce qui se passait à Paris, et bien ailleurs, alors, et que Vincent eut à affronter ou secourir, réconforter.
Le tout a été supervisé par la grande historienne Madame Marie-Joëlle Guillaume. Ensuite elle nous offre en dix pages, dans la deuxième partie, la vie de Vincent, d’un beau style précis, alerte et entraînant, orné de beaux croquis sobres et très expressifs, dont l’auteur n’est pas indiqué.
Bref, un chef-d’œuvre, qui a déjà beaucoup de succès.
P. Bernard KOCH, c.m.
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