Voir ceux qui sont pauvres • « Les contributions » nº 5

par | Nov 12, 2016 | Formation, La Spiritualité et la pratique spirituelle | 0 commentaires

Ceci est le cinquième d’une série de contenus de formation destinés à l’étude individuelle ou d’un groupe qui a été présenté la semaine dernière dans « Les contributions du charisme vincentien à la mission de l’Eglise : Un parcours de formation ». Dans cet article, nous avons également proposé un « Plan de Leçon” » pour son utilisation dans des groupes.

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Vincent, et avec lui, Louise ont fait pour l’Eglise de France du 17ème siècle ce que le Pape François est en train de faire pour l’Eglise du 21ème siècle. Grâce à leurs vies et actions, des personnes marginalisées sont devenues visibles et ont connu l’espoir.

Le P. Delgado écrit :
« Le charisme vincentien a contribué à la mission de l’Eglise dans le sens où les disciples de Jésus-Christ sont attentifs au monde qui les entoure, en particulier le monde des pauvres. Parce qu’ils voient le monde comme Dieu le voit et comme Dieu le veut, ils s’engagent à le transformer. »
Bien qu’il s’agisse dans une large mesure et pour beaucoup le secret le mieux gardé de l’Eglise et pour d’autres une pierre de contradiction, la doctrine sociale de l’Eglise est fortement axée sur la capacité de « voir » les pauvres – les orphelins, les veuves, les enfants.

Cependant, une chose est certaine : elle n’est pas nouvelle.

L’évangile de Luc est souvent appelé l’ « Evangile de la Miséricorde ». Luc nous donne une perspective pour apprécier cette partie de l’évaluation faite par le P. Delgado sur les contributions vincentiennes.

Un homme aveugle plaide : « Seigneur, je veux voir ! » (Luc 18, 41). Deux disciples découragés tentent de donner un sens à leur espoir brisé. Un étranger se promène avec eux et « leurs yeux sont ouverts » (Luc 24, 31).

Dans le texte fondateur pour les vincentiens, tiré de l’évangile selon saint Luc (4, 16-21), nous voyons Jésus dans sa ville natale Nazareth le jour du sabbat. « Selon son habitude », Jésus entre dans la synagogue le jour du sabbat, et il est invité à faire la lecture. Il prend le livre du prophète Isaïe, cherche son texte fortement missionnaire (61, 1-2) et proclame : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année de grâce accordée par le Seigneur ». Puis, après une pause dramatique, Jésus fait cette annonce étonnante : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » (Luc 4, 18-21)

Ce qui est nouveau dans la doctrine sociale de l’Eglise aujourd’hui est l’impact du Pape François qui attire là-dessus l’attention de notre monde. Une longue liste de papes ont dit des choses semblables, mais le Pape François a attiré l’attention de beaucoup. Par ses gestes envers les personnes, ses déplacements vers les périphéries et même son choix des personnes occupant des postes d’influence dans l’Eglise, le Pape François nous a aidés à voir.

Le Pape François a promis d’embrasser « les plus faibles et les plus pauvres » du monde. Dans ses premiers mots en tant que pape, il disait devoir « ouvrir ses bras pour protéger l’ensemble du peuple de Dieu et embrasser toute l’humanité avec tendresse, en particulier les plus pauvres, les plus faibles, les moins importants ». Il parle de « protéger les personnes, se préoccuper avec amour pour chaque personne, en particulier les enfants, les personnes âgées, les personnes dans le besoin, qui sont souvent les derniers auxquels nous pensons ».

Dans cette section, le P. Delgado explique son affirmation selon laquelle le parcours de Vincent et de Louise consiste en l’histoire d’un regard sur les pauvres :

    • Un regard sur les pauvres qui s’est élargi à travers la rencontre des pauvres,
    • Un regard sur les pauvres qui tient compte de tous ceux qui sont pauvres,
    • Un regard sur les pauvres qui est devenu universel, s’étendant de la petite paroisse de Châtillon jusqu’à Madagascar éventuellement,
    • Un regard sur les pauvres de façon qui s’est approfondi avec le temps (de la contemplation des pauvres à la contemplation de Jésus-Christ, de la contemplation de Jésus-Christ à la contemplation des pauvres) [21].
Lisez cette cinquième partie de l’important article du P. Delgado signalant cela et d’autres façons dont le charisme vincentien a contribué à l’Eglise d’aujourd’hui.

Prenez ensuite le temps de réfléchir à ces questions, pendant que vous regardez cette présentation de diapositives :

  • Quand je regarde autour de moi, qui vois-je ?
  • Suis-je capable de « voir » les personnes marginalisées ?
  • Est-ce que je regarde les personnes marginalisées avec amour ?

À la semaine prochaine !

Nous espérons que vous avez apprécié cette collaboration, réunissant les forces des

Nous demandons que chaque vincentien(ne) devienne un(e) formateur (formatrice).

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