#JeSuisVincent: Auto examen

par | Juin 14, 2016 | Formation, La Spiritualité et la pratique spirituelle | 0 commentaires

auto examen

Citation : « Si vous vous mettez souvent en présence de Dieu, sa bonté vous indiquera ce qu’Il veut de vous, qu’il s’agisse de la mortification de vos sens et de vos passions ou de la pratique des vertus qu’Il souhaite afin que vous lui fassiez plaisir » (Ste Louise de Marillac, Ecrits Spirituels 193, p. 219).

Sur son blog, il se décrit lui-même en ces termes : « Écrivain. Interprète. Jeune travailleur. Éducateur. Ce que je sais est éclipsé par ce que j’ignore. Le travail et l’écriture pour la justice de toutes les façons possibles, je sais comment le faire. Imagination radicale. Je suis venue pour la blancheur. »

Michael Lee écrit,

Cela ne veut même pas dire que le travail que vous faites est en fait un bon travail, de même qu’une personne blanche travaillant avec des jeunes de couleur dans un service philanthropique ne l’empêche d’être raciste. Nous devons dépasser l’idée d’une personne intrinsèquement morale ou tout simplement ou généralement « bonne » en raison de la nature du travail dans lequel elle est impliquée.

Aie ! Michael écrit sur les pierres d’achoppement, à la fois personnelles et systémiques, qui nous amènent à croire que nous sommes bons simplement parce que nous faisons le bien. Centré sur le privilège blanc dans le monde du service aux personnes marginalisées, Michael est assez brutal quand il parle de notre complicité dans les systèmes, les structures et les pratiques qui perpétuent l’inégalité.

Ainsi, je ne considère pas qu’une personne est intrinsèquement bonne parce qu’elle fait du « bon » travail, encore moins tous ceux d’entre nous qui profitent le plus des systèmes d’inégalité. Surtout quand ce « bon » travail peut, et souvent finit par renforcer la dynamique de pouvoir qui a créé la nécessité de ce travail en premier lieu.

Aie ! Donc, nous ne sommes pas toujours aussi bons que nous pensons l’être. Vincent et Louise le savaient et nous ont invités à pratiquer la vertu de la mortification. Une interprétation moderne de celle-ci serait de s’engager constamment dans l’auto-examen et la transformation : pour nous révéler à nous-mêmes notre propre péché et le péché dans lequel nous sommes empêtrés et demander la grâce de changer.

Lire l’article de Michael ici (en anglais). Ensuite, prendre un peu de temps pour réfléchir sur cette vidéo de Vinformation sur la mortification dans notre tradition.

Comment vous sentez-vous face à votre péché ?

Qu’allez-vous faire à ce sujet ?

Je suis pécheur. #JeSuisVincent.

Source: medium.com/@father

Lire en anglais

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