La vie est un exil – un désert que nous devons traverser pour rejoindre notre unique patrie qui est le paradis. Sainte Jeanne Antide Thouret
En 1793, alors que la révolution française battait son plein, toutes les congrégations religieuses étaient dissoutes et Jeanne Antide Thouret a été contrainte de quitter les Filles de la Charité. Toutes les sœurs avaient été relevés de leurs vœux et renvoyées chez elles.
Elle est rentrée chez elle sachant qu’elle continuerait ce qu’elle avait appris par Saint Vincent. Elle a pris soin des malades, des blessés et des pauvres, a aidé les pauvres qui étaient obligés de se cacher, et réunir les chrétiens pour prier.
Elle a fui la France pour la Suisse. C’est de là qu’elle décida de rentrer en France et le fit à pied, seule, sans papiers de résidence et traversant des lieux inconnus au risque de sa vie.
Des autorités de son diocèse, eux aussi en exil, lui ont demandé de continuer en France et de s’occuper de jeunes filles pour les éduquer comme elle avait été formée. Elle accepta la demande et ouvrit en 1799 une école, un dispensaire, et une cuisine populaire pour les pauvres à Besançon. Elle fondait une nouvelle congrégation….(membre actif de notre famille vincentienne qui recevra une partie de la délégation française au symposium de l’année jubilaire de notre 400ème anniversaire)
Par: Monica, traduction: Bernard Massarini, c.m.
0 commentaires