La pauvreté spirituelle sur le Chemin de Santiago. Louise de Marillac sur le chemin de recherche

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9 mai, 2024

La pauvreté spirituelle sur le Chemin de Santiago. Louise de Marillac sur le chemin de recherche

par | Mai 9, 2024 | Actualités, Filles de la Charité | 0 commentaires

A l’occasion de la fête de Sainte Louise de Marillac, il est surprenant et beau de lire certaines de ses lettres, et de constater que ses souhaits et ses projets sont d’une grande actualité.

L’être humain est insatiable à bien des égards, l’un d’eux est le désir de RECHERCHER la VÉRITÉ, donc la RECHERCHE de DIEU, puisqu’Il est LA VÉRITÉ. Il y a certes des modes qui sont promues à différentes époques, mais le fait du PÈLERINAGE est très ancien dans l’histoire de l’humanité et de toutes les civilisations.

Sainte Louise exprime à Saint Vincent le désir de faire un pèlerinage à CHARTRES au mois de septembre 1633, mais jusqu’au 14 octobre 1644, à l’âge de 53 ans, Saint Vincent ne voit pas le moment idéal pour le faire. Elle, comme tant de pèlerins actuels, portait dans son cœur de grandes préoccupations et voulait présenter Marie, Mère de Dieu et notre Mère, la Petite Compagnie naissante.

Préoccupée par « la grande pauvreté spirituelle » de son temps, elle entreprend de rassembler les jeunes filles sans la permission du curé.

Nous pouvons imaginer comment Luisa profiterait de cette multitude de pèlerins du monde entier qui traversent aujourd’hui nos Communautés et dans lesquelles nous leur offrons un accueil et une écoute fraternelle. Avec eux nous prions et ensemble nous louons Dieu pour Marie.

Dans la cour de Carrión de los Condes (Espagne), le labyrinthe de Chartres a été dessiné pour que le pèlerin, même pendant son temps de repos, se souvienne du sens de sa MARCHE, qui est liée à l’expérience du pèlerin et nous permet de faire connaître plus facilement Luisa de Marillac en ces 400 ans de Lumière de Pentecôte.

Une jeune pèlerine nous a exprimé un jour son désir de peindre le portail de l’Auberge Espíritu Santo à Carrión de los Condes et a demandé la permission de capturer ce que signifiait pour elle le Chemin. « …J’ai grandi dans une famille totalement matérialiste, en chemin j’ai senti que mon cœur s’est éveillé à une spiritualité, je vais dessiner un cœur avec une graine, que je souhaite faire pousser en moi ».

Quelles expériences profondes les pèlerins ressentent aussi à Rabé de las Calzadas, lorsque les Sœurs les offrent et leur « imposent » la Médaille. Beaucoup d’entre eux, comme une journée à Paris, considèrent que cela a été un « miracle ». Ouverts à l’Esprit de Dieu, ces pèlerins sont bouleversés et réclament une bénédiction, poursuivant leur chemin le cœur reconnaissant.

Les pèlerins viennent du monde entier en Espagne, mais nous souhaitons souligner la présence croissante de pèlerins de CORÉE DU SUD. Nous sommes émerveillés par leur recherche, leur soif spirituelle, leurs conversions. Ils marchent souvent en groupes parfaitement organisés et coordonnés, dans lesquels ils valorisent également la musique et la prière.

Nous lançons donc un APPEL à toute la FAMILLE VINCENTIENNE répartie à travers le monde, pour qu’ensemble, nous puissions répondre à cette grande pauvreté actuelle. Que cette nouvelle Pentecôte nous éclaire, comme Sainte Louise ! Nous proposons également qu’une sœur coréenne vienne temporairement pour nous aider à étancher notre soif.

(Équipe de sœurs en chemin)

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VinFlix

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