Les partenariats sont un élément clé du travail de l’AIC pour combattre la pauvreté et construire un monde plus juste. C’est pourquoi l’une de nos Lignes d’Action Prioritaires pour 2023-2026 s’intitule « Faire chemin ensemble ». Les partenariats peuvent prendre la forme d’une coopération avec les autorités locales ou avec d’autres branches de la Famille Vincentienne. Des projets de jumelage peuvent également voir le jour entre des groupes AIC de différents pays, permettant aux deux associations d’apprendre l’une de l’autre. L’importance des partenariats entre de nombreuses parties prenantes autour d’un thème commun est également un sujet de discussion au sein des Nations Unies, où l’AIC a récemment coparrainé un événement du Forum de partenariat de l’ECOSOC sur les partenariats multipartites. Dr. Linda Sama, représentante AIC, nous partage ci-dessous les principaux enseignements tirés de cet événement.

Le 30 janvier 2024, les représentants AIC auprès des Nations Unies à New York ont coparrainé un événement du Forum de partenariat de l’ECOSOC à l’ONU intitulé « Façonner un avenir résilient pour les populations et la planète : Transformer les paysages, les vies et les moyens de subsistance grâce à des partenariats multipartites ». La table ronde de huit intervenants était organisée par le Comité des ONG sur le financement du développement, au sein duquel l’AIC est représentée. Le débat portait sur la manière dont les partenariats multipartites ont contribué efficacement à relever les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant en situation de pauvreté.  La discussion a mis l’accent sur le fait qu’une coopération réussie des partenariats multipartites implique l’engagement des gouvernements, la collaboration de l’industrie, le développement communautaire, les universités, la société civile et l’engagement des ONG en tant que partenaires.

Les huit intervenants ont souligné plusieurs points essentiels :

• Les partenariats multipartites nous permettent d’aborder les problèmes de manière collective et systémique.
• Les organisations gouvernementales dominent actuellement les partenariats multipartites et il est important que davantage d’organisations travaillant au niveau local (telles que l’AIC) s’impliquent dans ce type de partenariats, afin que leur expérience sur le terrain soit également prise en compte.
• L’harmonisation entre les secteurs et les ministères – la suppression des silos – est un défi que nous devons relever. En d’autres termes, les différents partenaires doivent avoir des stratégies, des objectifs et des mesures d’impact similaires pour pouvoir travailler ensemble et analyser les résultats de leur travail. Pour ce faire, les partenaires doivent partager des informations et s’accorder sur les priorités.
• Il est essentiel d’établir des relations pour pouvoir créer des partenariats solides et susciter la confiance.
• Les partenariats réussis s’appuient sur les connaissances des populations locales et indigènes.

Les intervenants ont également souligné l’impact que peuvent avoir des partenariats réussis :

• Améliorer les conditions de vie et le bien-être des personnes vivant en situation de pauvreté ;
• Donner la parole aux personnes marginalisées, en particulier les femmes et les enfants ;
• Fournir une assistance agricole aux agriculteurs ;
• Promouvoir la durabilité, l’égalité des sexes, la sécurité alimentaire et la santé ;
• Permettre aux personnes vivant dans des zones reculées d’accéder aux ressources numériques et éducatives.

Source : https://www.aic-international.org/es/2024/03/06/evento-ecosoc/