Un point de vue canadien: C’est la saison
Alors que nous profitons d’une nouvelle saison de Noël, je pense que nous envisageons toujours l’avenir avec anticipation d’un temps pour offrir des cadeaux, voir des parents et des amis et célébrer la naissance de l’enfant Jésus. Un de mes films de Noël préférés est Un conte de Noël, de Charles Dickens (bien sûr, ELF – Le lutin, est bon deuxième).
Il y a plusieurs bonnes versions d’Un conte de Noël et chaque fois que je regarde le film, j’imagine la vie au temps de Dickens, dans l’Angleterre du milieu des années 1800. C’était en plein l’époque où Frédéric Ozanam et les pères fondateurs de la Société de Saint-Vincent de Paul commençaient le travail de la Société à Paris, en France. La représentation de la pauvreté et de l’injustice, l’écart grandissant entre les nécessiteux et les bien nantis et l’absence de quelque forme que ce soit d’aide sociale font partie intégrante du livre de Dickens et des films qui s’en inspirent, car c’était bien la réalité de cette époque, en Angleterre, en France et dans de nombreux pays.
L’autre côté de cette histoire nous montre qu’il y avait aussi des gens respectueux de la dignité des autres et que toute personne peut changer, personnellement et structurellement. Je pense qu’à certains moments, nous avons tous un peu du vieux Scrooge en nous, mais nous pouvons aussi changer, apprenant à aimer et à voir l’amour et la beauté que nous pouvons ressentir et partager en paroles et en actions. Je doute que Dickens et Ozanam se soient jamais rencontrés, mais je suis certain qu’ils auraient eu beaucoup à discuter si cela avait été le cas.
Un autre aspect de cette période de Noël et de l’Avent est à quel point la maladie et la mort semblent être toujours plus remarquables. La triste nouvelle de la mort ou la grave maladie de quelqu’un peut être un moment très émotif pour n’importe qui, mais ce l’est encore davantage en cette période de l’année. J’aimerais vous inviter tous à vous rappeler, en prière et en réflexion, vos parents, amis et voisins qui sont récemment décédés ou tombés gravement malades. Pensons aussi à ceux que nous ne connaissons pas, mais qui souffrent d’une santé fragile, de stress émotionnel, de dépendance aux drogues, d’abus physique ou simplement de solitude. Que Dieu vous bénisse et vous réconforte tous.
A propos de l’auteur :
Jim Paddon vit à London, en Ontario, au Canada. Il a été président du conseil régional de l’Ontario de la Société de St. Vincent de Paul. Il est actuellement président du comité national de justice sociale de la Société au Canada. Il est marié à sa chère épouse Pat et ils ont six filles et onze petits-enfants. Jim est membre de la Société depuis les années 70.
Les opinions exprimées sont les opinions de l’auteur et ne représentent pas officiellement celles de la Société de Saint-Vincent de Paul.
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