L’été est enfin arrivé, avec ses périodes de relaxation et de plaisir, mais aussi de recul par rapport à nos réunions régulières et à nos nombreux autres engagements, pour évaluer ce que nous avons accompli jusqu’à maintenant cette année et décider comment bonifier davantage toutes ces actions pendant l’automne qui s’annonce.
L’itinérance est très certainement un des sujets dont nous entendons beaucoup parler dans notre monde d’aujourd’hui, car plusieurs villes d’Amérique du Nord cherchent à faire du logement sain, sécuritaire et abordable un élément majeur de leur planification future. Le sort réservé aux sans-abri ou aux personnes à risque de devenir itinérantes doit faire partie de toute discussion visant à trouver des solutions au manque de logement adéquat.
Lorsque nous songeons à l’itinérance, quelles images nous viennent d’abord en tête? Nous avons probablement tous vu ceux qui choisissent de quêter dans la rue, affichant diverses pancartes pour demander de l’aide. Il n’est pas difficile de trouver dans nos grandes villes des gens recroquevillés dans une entrée, sous un pont ou sur le coin d’une rue, souvent installés là, près d’une tasse prête à recueillir toute obole que les passants déposent en marchant. Nous devons aussi penser à ces personnes et ces familles qui se trouvent peut-être à un mois ou deux d’aboutir dans la rue. Nous ne devons pas oublier non plus tous ceux qui vivent dans des logements insalubres.
Si nous voulons être capables de répondre aux besoins immédiats des sans-abri, je pense qu’il est essentiel d’engager un dialogue avec les personnes itinérantes. Il peut simplement s’agir de nous arrêter pour dire bonjour et d’apprendre pourquoi un tel ou une telle se retrouve à la rue. Avec un peu de chance, nous pourrons en apprendre de plus en plus en rencontrant et en écoutant parler ceux qui sont sans abri ou qui vivent dans des conditions précaires risquant de les mener rapidement à l’itinérance. Il est important de chercher et trouver les plus vulnérables et d’établir avec eux un dialogue nos permettant d’entamer des actions susceptibles d’avoir un effet positif sur l’itinérance. Nous devrions toujours adopter une approche holistique lors de tels contacts, en mettant l’accent d’abord sur la dignité humaine et le bien-être global de chaque personne.
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