Les Quatre Visages de la Vénérable Sœur Justa Dominguez de Vidaurreta, Fille de la Charité

María Ángeles Infante Barrera, FC
17 mai, 2018

Les Quatre Visages de la Vénérable Sœur Justa Dominguez de Vidaurreta, Fille de la Charité

par | Mai 17, 2018 | Actualités, Église, Filles de la Charité | 0 commentaires

Le 14 avril le Pape François a signé huit décret relatifs à la déclaration de 8 serviteurs de Dieu comme Vénérables, parmi lesquels on trouve soeur Justa Domínguez de Vidaurreta, Fille de la charité de saint VIncent de Paul, née à Azpeitita le 2 novembre 1875 et qui est morte à Madrid le 18 décembre 1958. A reconnaissance de sa vertu héroïque doit sa vie de remise totale d’offre total à Dieu dans l’exercice de la charité avec les pauvres, en accord avec la mission confié par ses supérieurs: formation des vocations de jeunes, animation spirituelle,gouvernement et expansion missionnaire. Je ne l’ai pas connue personnellement, mais je considère une grâce spéciale d’avoir pu travailler à l’enquête sur sa vie et ses vertus et d’avoir écrit sa biographie. Je désire faire ressortir quatre aspects que le pape François demande aux consacrés: joie, discernement, consécrtion et annonce évangélique en sortie missionnaire.

1.- Une formatrice joyeuse

Depuis sa jeunesse elle a manifesté une attention spéciale pour la formation des jeunes dans l’Ecole dominicale de sa paroisse. C’est dans la joie de sa jeunesse qu’elle entre à 20 ans dans le Séminaire de Madrid comme Filles de la Charité. Sa première mission, durant 36 ans,a été la formation des jeunes soeurs du Séminaire; première comme soeur collaboratrice ou “soeur d’office”, durant 26 ans et après comme directrice et responsable du séminaire dix ans supplémentaires. La joie avec laquelle elle transmettait dans les clases les contenus de l’Evangile, l’Histoire Sainte, la biographie spiituelle de Saint Vincent de Sainte Louise jusqu’à ce que les jeunes soient en communion avec elle. Ainsi l’exprimait-elle dans une lettre à une amie :”Nous ne pouvons aspirer à une plus grande joie que cele d’^tre consacrée à Notre Seigneur dans la fleur de l’âge et de conserver la précieuse virginité, pauvreté et obéisance que sont les voeux de religión”.

2.- L’art du discernement

Dans sa jeunesse elle a du discerner l’appel de Dieu entre les quatre chemin qui s’offraient à elle: le mariage avec un jeune de bonne famille et avec un poste notable, religieuse de l’immaculée conception de clôture (récolette), religieuse Fille de la Croix ou Fille de la Charité; servante des pauvres. Avec un génie poétique de phrases poétiques simples elle savait transmettre avec forcé, des connaissances et savoir culturels, des contenus du catéchisme et d’attitudes relatives à la vocation et la façon de le vivre. Ses compagnes de jeunesse disent d’elles: “Comme le divin maitre, elle n’a pas eu d’autre idéal que de conduire les âmes à Dieu”.

Bonne communicante, elle écrit à une jeune qui cherche en elle l’aide dans le discernement de leur vocation “Aujourd’hui j’ai demandé à la Sainte Communion afin que tu connaisses clairement ce que tu désires pour accomplir la volonté de notre Dieu notre seigneur que tu sois une sainte…je te prie pour que tu recommandes la chose délicate de la vocation à la sainte vierge, en premier lieu, ensuite à son époux bien aimé saint Joseph…. En fin, que s’accomplisse la volonté de mon cher époux, vec qui je serai heureuse où il le voudra.”

3.- Une animatrice contemplative

Nommée visiatrice provinciale en 1932, elle a du vivre des temps difficiles comme supérieure provinciale. Elle a souffert la persécution, l’emprisonnement et la fuite dans la clandestinité dans les années 1936-1937. Elle a offert sa vie afin d’éviter que les miliciens ne tuent des sours, mais le dessin de Dieu pour elle n’était pas le martyr du sang, mais celui de l’offrande au quotidien. La source de sa joie, sérénité et profonde vie intérieure naissait de son oraison contemplative. Ceux qu’elles a formé disent qu’elle a créé l’Ecole de la sainteté par les Saintes Règles. Nous avons toujours son carnet de notes intimes où elle décrit ce chemin de sainteté. Ses élèves, Filles de la Charité le confirment:”Losqu’elle nous enseignait à faire oraison, la façon d’entrer en relation avec le Seigneur dans l’intimité, elle était extrèmement douce, expressive et emplie d’affection pour Lui. Son comportement traduisait un amour généreux envers Jésus-Christ qu’elle considérait comme l’époux de son âme”.

Visitatrice provinciale elle a minitueusement veillée à lanimation communautaire et spirituel:”elle avait le don spécial pour les relations avec chacun, et concrètement avec les soeurs qui cherchaient à l rencontrer hors des temps ordinaires, pour manfister ses questions et ses préoccupations, souvent après voir cherché l’occasion, elle parvenait à résoudre sans paroles, seulement regarder soeur Justa, qui était pacifiée, faisait taire les problèmes”.

4.- Missionnaire et annonciatrice de l’Evangile dans sa mission de gouvernement

Elle a été visitatrice provinciale de 1932 à 1958. Remplie de zèle pour la gloire de Dieu et le service des pauvres, elle a débordée e créativité et s’est ingéniée à sauver les soeurs et les oeuvres qui l’ont pu durant les années de persécution (1936-1939), elle a soutenu la foi des soeurs martyrs, s’rst faite missionnaire de réconciliation, après la guerre civile qui a isolée l’Espagne.; elle a organisé le Secrétariat des oeuvres et relancé les Associations du laicat vincentien: Fils et Filles de Marie, Association Internationale de Charité, Action Catholique, Associations Eucharistiques, Louise de Marillac, Association des Bonnes Paroles et la Croisade Missionnaire pro-Cuttack.

Elle est devenue la promotrice de vocations à la vie consacrée, motivant et facilitant les aidées aux jeunes désireux de devenir prêtres, elle a établie douze collèges apostoliues pour la cutlure des vocations chez les aspirants qui voulaient se mettre à l’écoute de l’appel de Dieu. Elle a été un collaboratrice inconditionnelle de l’action pastorale de l’évêque de Madrid Lepoldo Eijo y Garay, envoyant des soeurs dans les dispensires, les Ecoles et les Caritas paroissiales des quartiers les plus pauvres de la ville, ancrée dans son zèle apostolique, et fidèle à l’action missionnaire de l’Eglise. Fidèle à la proposition de a Congrégation pour la Propagation de la Foi et des supérieures générales, elle a envoyée des Soeurs en Inde (1940) et à Sant Domingue en 1952 et à soutenu la Croisade Missonnaire pro Cuttak. Elle a stimulé la fidéité au charisme avec bonté, écoute et patience. Par sa présence humble elle a facilié un climat de communion et de charité dans les Communautés, dont le témoignage a attiré de nombreuses vocation durant son mandat.

Par: Soeur María Ángeles Infante Barrera, Vice postulateur
Traduit par Bernard Massarini, cm

Source: https://cmglobal.org/

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