C’est le quatrième d’une série de formations destinées à l’étude individuelle ou collective basée sur «La Dimension Prophétique du Charisme Vincentien à la lumière de la Doctrine Sociale de l’Église» par Sœur María Pilar López.
Il y a de la dynamite dans cette section ! Si les trois sections précédentes étaient fondamentales, cette section est particulièrement difficile pour ceux d’entre nous qui ont été plus impliqués dans le service direct.
Elle commence par une déclaration quelque peu théorique.
« Un autre trait caractéristique de l’esprit que Saint Vincent nous lègue, outre le fait que nous devons considérer les pauvres comme des personnes qui ont une dignité et des droits, est que nous leur devons non pas la pitié mais la justice. » Elle cite Vincent : « Les devoirs de la justice sont préférables à ceux de la charité » (Coste VII, 620).
Mais, faisant écho au Pape François qui nous exhorte à « réveiller le monde », elle poursuit : « Quand il fonde les Charités, la Congrégation de la Mission, les Filles de la Charité, il le fait pour conscientiser les prêtres et les laïcs sur le fait qu’on aime Dieu ou on le trahit dans les pauvres ».
Elle souligne que « sa pensée et sa manière de la réaliser choquaient la façon de croire et de vivre de la société « bienpensante » du temps ». Saint Vincent est intervenu directement et indirectement en politique.
Alors que sa vocation personnelle était d’évangéliser les pauvres, dans un effort pour être fidèle à sa vocation, il est intervenu pour obtenir le bien-être des pauvres hommes et femmes condamnés et mourants de faim.
Ce qui était inconnu au temps de saint Vincent est aujourd’hui devenu partie intégrante du magistère de l’Église.
Le silence, face à une situation injuste, suppose que l’on tolère et permet à l’injustice de continuer. C’est donc une manière passive de participer à une injustice.
Mais Vincent n’a pas seulement regardé au dehors. Il a considéré l’intérieur. Elle écrit donc : « Dans ses écrits, le sens de la justice qu’avait Saint Vincent le porte à prévoir la protection sociale des employés, fait inouï en ce temps.
Trois siècles avant l’existence de la sécurité sociale, il écrit à un supérieur de la Congrégation : « Si vous pouvez payer à votre domestique les gages pour les quatre mois de sa maladie, et tout ensemble l’acquitter des frais des remèdes et du médecin, je pense que vous ferez bien, puisque c’est un pauvre homme et bon serviteur » (Coste VI, 85).
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- Combien de fois pensons-nous à nos « obligations » envers ceux qui sont pauvres ?
- Pourquoi certains pensent-ils que ce n’est pas vincentien de s’impliquer dans la chose publique ?
- Sommes-nous conscients de nos obligations envers nos employés ?
À la semaine prochaine !
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