Sr. Agnès Walsh, FDLC, honorée pour avoir protégé des juifs des Nazis.
Une sœur qui a hébergé des juifs pour les protéger des nazis a été honorée par une plaque commémorative dans sa ville d’origine Hill.
Sœur Agnès Walsh, qui est morte en 1993, a aidé une famille juive à échapper à la déportation alors qu’elle résidait dans le sud de la France durant la guerre.
Elle a été reconnue comme « juste parmi les nations » il y a une dizaine d’année par le centre Yad Vashem, mémorial israélien de l’Holocauste, mais son héroïsme était méconnu en Grande Bretagne.
La plaque dévoilée par le maire de Hull aujourd’hui, la décrit comme “une sœur et une bénévole qui a protégé des juifs durant l’Holocauste ».
Dans quelques semaines cela affiché sur le site ; la maison où elle a grandie –à Lowgate,, de l’autre côté de Guidhall, où est en responsabilité la conseil.
Née Ada Vallinda Walsh, Sœur Agnès est devenue Fille de la Charité, elle a servi en Irlande, à Jérusalem et ensuite en France ; où elle a terminé à Cadouin, en Dordogne, durant La guerre.
La sœur Supérieure, Sœur Louise Garnier, avait eu la chance d’une conversation avec un juif, Pierre Crémieux, dans une station de train. Il avait fui le nord de la France à la recherche d’amis.
Quinze mois plus tard, pressentant le danger imminent, Crémieux a appelé la communauté démodant de l’aide aux sœurs. Sœur Agnès, assistante de la communauté a répondu à l’appel et a demandé à sa supérieure d’accueillir la famille.
Crémieux est arrivé avec sa femme ses deux enfants de neuf mois et son fils de six ans, Alain. Alain a dit au Herald Tribune en 2009 qu’ils ont été chaleureusement reçus à leur résidence. Sa mère a été présentée comme un membre éloigné de la famille de Sœur Louise ; qui venaient pour se reposer après la naissance des jumeaux. Plusieurs sœurs ne savaient pas pourquoi ils étaient hébergés.
Enfant, Alain a été envoyé pour vivre avec le cure au presbytère. Il en tiré avantage en utilisant la bibliothèque du prêtre, dans laquelle il a lu des vies de saints. Il recevait des cours d’anglais par sœur Agnès.
Sœur Agnès disait être irlandaise, au lieu d’anglaise -elle avait un passeport irlandais e raison de son temps passé dans ce pays. Comme anglaise –un ennemi allié sa présence aurait été gênante pour la communauté des sœurs.
La famille Crémieux est resté en lien avec soeur Agnès, échangeant des lettres avec elle jusqu’à sa mort.
Durant l’occupation en France, ce sont quelques 76.000 juifs qui ont été déportés de France vers les camps allemands. Seuls 2500 ont survécu.
Ian Judson, petit-neveu de sœur Agnès, a dit au Herald Catholic, qu’il ne connaissait pas l’histoire de ce qu’elle avait fait jusqu’à l’année dernière.
“j’ai appris il y a quelques mois qu’elle a caché la famille presque une année à la barbe des nazis » dit-il. « Elle risquait sa vie quotidiennement ».
I a partagé sa joie qu’elle soit finalement reconnue dans sa patrie » a-t-il insisté.
Judson, qui étudie en journalisme, dit qu’alors qu’il était sans-abris il y a peu, les mémoires de son grand-tante « ont été pour moi source d’inspiration pour moi afin que je me reprenne en main et devienne ce que je suis maintenant ».
Il l’a décrite avec un “caractère enjoué” parfois qui vous aurait demandé de ne pas faire souffrir les imbéciles » Il ajoutait : « elle n’était que pardon et une grande dame aimée ».
Sœur Agnès a été reconnue juste parmi les nations en 1990. Elle est une des 21 anglais à avoir cette distinction et à avoir son nom inscrit au Yad Vashem.
En 2009 son nom a été ajouté à la liste des héros anglais établie par la Compagnie d’éducation à l’Holocauste. Elle était la seule juste parmi les nations à avoir été oubliée. La société a ajouté son nom ayant été informé de l’oubli.
L’année dernière, elle a été honorée comme une anglaise « héros de l’Holocauste », un prix créé par Gordon Brown, premier ministre.
Source: Catholic Herald, Auteur Mark Greaves- Traduction Bernard Massarini c.m.
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