Mondialisation de la Charité • Une vidéo de P. Tomaž Mavrič
Dans une nouvelle série de trois vidéos, Fr. Tomaz Mavrič CM nous invite à continuer à approfondir le sens du charisme vincentien, qui a célébré son 400e anniversaire cette année 2017.
Rappelons que dans la première série de vidéos publiées en Janvier, p. Mavrič nous a invités à regarder dans la foi et la charité trois objets ayant appartenu à Vincent de Paul: son chapeau, manteau et sandales.
Dans cette nouvelle vidéo, Fr. Tomaz Mavrič CM nous invite à réfléchir sur la mondialisation de la charité. «Qui est mon prochain?» avait demandé un expert de la Loi à Jésus (Lc 10, 29). Les réponses qu’aujourd’hui les hommes donneraient sont nombreuses : celui qui a mon passeport, celui qui paie l’impôt, celui qui parle ma langue, celui qui partage ma religion…Pour beaucoup c’est le mieux que nous pouvons faire. Dans le film, une séquence montre St Vincent qui cherche. Que cherche-t-il ? Celui qui est dans le besoin. La globalisation de la charité est un défi pour que les chrétiens élargissent le cercle des personnes à aider. Y compris au risque de se perdre. C’est ce qu’exige la charité.
P. Tomaž Mavrič , c.m. nous dit:
Nous sommes dans une période de l’histoire où le mot «mondialisation» est utilisé pour des choses différentes, définissant les différents domaines. Mais si nous parlons de notre vocation, notre mission et notre vocation dans la vie, notre priorité est de mondialiser la charité, faire la charité, le message de Jésus, son message central, le message central de l’Evangile, vivant et présent dans les quatre coins du monde . Et nous pouvons le faire, d’un point de vue, un rêve. Si une personne rêve seul, si elles le font deux ou trois, le plus probable, il restera un rêve. Mais si nous rêvons de plus en plus ensemble, de plus en plus unissant nos efforts, en unissant nos talents, qui ont été donnés par Jésus à chaque personne, ce rêve peut devenir réalité. Et nous avons besoin de penser de cette façon. Il est possible, parce que ce ne sont pas nous qui faisons est Jésus que vous faites. Jésus Vicente qui a touché si profondément changé sa vie. Sa personne est devenue. Et sa conversion a fait le mystique de la charité.
Liens vidéo dans d’autres langues:
- Anglais: https://youtu.be/P66RmB46Uwg
- Français: https://youtu.be/PfZdkLPf-dM
- Espagnol: https://youtu.be/_FAw4Ym1cfA
- Portugais: https://youtu.be/d3FbAEXCvRI
- Polonais: https://youtu.be/UkyXnwbQxNA
- Italien: https://youtu.be/wEnctcomagg
- Slovaque: https://youtu.be/zpnFCW87GCA
- Slovène: https://youtu.be/jIAjn8S7VpQ
Questions pour le dialogue:
Après avoir regardé cette vidéo en commun, nous pouvons parler avec ces suggestions:
- Que signifie le mot «mondialisation»? Comment ce concept peut être appliquer à la charité?
- Jésus a touché Vincent quand il a découvert les besoins des pauvres et Vincent a vécu une conversion. Est-ce-que la même chose nous est arrivée? Est-ce-que nos vies ont changé dans la rencontre avec les pauvres?
- Pourquoi est-il important que les différentes branches de la famille vincentienne travaillent ensemble et coordonnée dans le domaine de la charité?
- Quelles mesures pratiques que nous pouvons prendre pour améliorer la collaboration au sein de la famille vincentienne à la fois au niveau local, national et mondial?
Vue d’ensemble de cette série de vidéos
Pour nous 2017 est l’année du charisme. Contrairement à d’autres fondateurs, Vincent de Paul n’a pas reçu le privilège des visions célestes. A deux moments importants de sa vie, il s’est laissé surprendre par le Saint Esprit qui l’a amené à s’interroger et à se laisser interpeller par deux formes différentes de pauvreté : les gens meurent de faim…les gens sont damnés parce qu’ils sont dans l’ignorance des vérités nécessaires pour le salut. Ainsi, il y avait une faim de la Parole de Dieu et une faim du pain matériel…deux famines desquelles résulte une double mort : la mort du corps et la mort de l’âme. Après les erreurs survenues durant la première décennie de son ministère presbytéral (erreurs dont lui-même en fait la révélation dans une lettre qu’il écrivait à sa mère et dans laquelle il parlait d’une honorable retirade qui lui permettrait de passer le reste de sa vie avec elle (cf. CCD : I : 15-16), Vincent commença à découvrir un sens nouveau de sa vie dans la sensibilité au service des pauvres par la charité. Folleville et Châtillon furent les carrefours où Vincent rencontra Dieu. Après ces événements, Vincent s’engagea dans une mission qui donna un sens et une direction particulière à toute son existence…et, à nos existences à nous aussi en tant que membres de la Famille Vincentienne.
Au début de cette année sainte, cette année du Charisme…ou peut-être serait-il mieux de dire au début de cette année jubilaire, le P. Tomaž Mavrič, c.m., Supérieur Général de la Congrégation de la Mission, prenant en compte les suggestions d’un confrère (nommé, le Père Luigi Mezzadri), a décidé de poursuivre la communication avec les autres membres de la Famille Vincentienne à travers des brèves vidéos accessibles sur tous les différents réseaux sociaux. Il a commencé par des réflexions sur la cape, le chapeau et les chaussures de Vincent qui, pendant la Révolution française, ont été conservés et sécurisés dans la Maison de la Mission à Turin (Italie). Il continue avec cette nouvelle série de trois nouvelles vidéos, nous invitant à approfondir le charisme vincentien:
- Mondialisation de la Charité
- Vocation
- Vers les périphéries
Pour un début ces messages seront disponibles en huit langues : Espagnol, Anglais, Français, Portugais, Italien, Polonais, Slovène, Slovaque…nous souhaitons les traduire en d’autres langues et dialectes.
Ce travail a été confié à Piotr Dziubak, un réalisateur qui produit de différents documentaires très importants, comme par exemple De Gasperi-moi padre ; Santo subito. Aux périphéries du monde avec Jean Paul II (alle periferie del mondo con Giovanni Paolo II ; Lizst ; Dans Fenster zur welt- 50 Jahre Zweites Vatikanisches Konzil.
Vidéo courtoisie de canal YouTube de CMglobal, fait à partir d’une idée du Père Luigi Mezzadri, CM, et dirigé par Piotr Dziubak.
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