En tant que famille vincentienne, nous travaillons à répondre aux besoins d’aujourd’hui. Après plusieurs siècles d’esclavage et de colonialisme, nous sommes appelés à répondre aux séquelles sur la famille humaine dans notre monde moderne.

L’ONU consacre régulièrement une année à une question qui est venu à leur attention. Il est significatif que l’ONU a décidé d’avoir une dizaine d’années pour les personnes d’ascendance africaine. La décennie va de 2015 à 2024.

«Cette Décennie est l’occasion d’une action ciblée et concertée», a déclaré le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon. « Mon espoir est que dix ans à partir de maintenant, la situation des droits de l’homme des personnes d’ascendance africaine dans le monde entier sera vastement améliorée.»

Selon l’ONU, l’objectif global de la décennie est de promouvoir le respect, la protection et réalisation de tous les droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes d’ascendance africaine, tels que reconnus dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. En particulier:

1. Renforcement de l’action nationale, régionale et internationale pour la pleine jouissance de tous leurs droits.
2. Promouvoir une plus grande connaissance et le respect de leur patrimoine diversifié, la culture, et la contribution au développement des sociétés.
3. L’adoption et le renforcement des cadres juridiques nationaux, régionaux et internationaux, selon la Déclaration de Durban et le Programme d’action et la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et de veiller à leur mise en œuvre pleine et effective.

Pourquoi une décennie pour les personnes d’ascendance africaine? Il y a environ millions de personnes d’origine africaine vivant dans les Amériques. Des millions d’autres vivent dans d’autres parties du monde, en dehors du continent africain. Partout dans le monde, les Africains et de la diaspora africaine continuent de souffrir des inégalités et des inconvénients en raison de l’héritage de l’esclavage et du colonialisme. Les personnes d’ascendance africaine sont parmi les plus pauvres et les plus marginalisés. Ils peuvent être victimes de discrimination dans leur accès à la justice, et faire face à des taux élevés de violence policière et le profilage racial.

La Décennie internationale ouvre la voie à la coopération entre les États, les organisations internationales et régionales et la société civile pour améliorer la situation des droits de l’homme et le bien-être des personnes d’ascendance africaine.

Quel est le programme d’activités de la Décennie internationale? Le programme d’activités de la Décennie internationale, adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU, en 2014, le Résolution 69/16, décrit les mesures spécifiques à prendre dans les trois domaines thématiques de la reconnaissance, de la justice et le développement.

Le programme énumère des actions concrètes, pratiques pour lutter contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance que rencontrent les personnes d’ascendance africaine qui devraient être prises par les États au niveau national et par la communauté internationale et par les organisations internationales et régionales. Le Haut-Commissaire des droits de l’homme a été désigné par l’Assemblée générale en tant que coordinateur de la Décennie. Le Haut-Commissaire est Zeid Ra’ad Al Hussein, de la Jordanie. Il est chargé du suivi de la mise en œuvre des activités de la Décennie internationale.

Qu’est-ce que font les Nations Unies? Le Bureau du Haut-Commissariat des droits de l’homme (HCDH), l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Département des Nations Unies de l’information (DPI) et les départements autres, les organismes, fonds et programmes des Nations Unies, sont mener une vaste gamme d’activités à l’appui de la Décennie dans les domaines respectifs suivants:

* renforcement des capacités

* sensibilisation

* partage de l’information

* habilité

* renforcement de la coopération

* les organismes de recherche

Aux niveaux régional et international, la communauté internationale et les organisations internationales et régionales sont appelés, entre autres, de sensibiliser, de diffuser la Déclaration de Durban et le Programme d’action et la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, d’aider les États dans la mise en œuvre intégrale et effective de leurs engagements au titre de la Déclaration et du Programme de Durban d’action, de recueillir des données statistiques, intégrer dans le programme de développement des droits humains et d’honorer et de préserver la mémoire historique des personnes d’ascendance africaine.

Il y a aussi un certain nombre d’étapes et de mesures qui ont été ou seront prises par l’Assemblée générale des Nations Unies, y compris la nomination du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme à agir en tant que coordinateur de la Décennie (Zeid Ra’ad Al Hussein , de la Jordanie), la mise en place d’un forum pour servir de mécanisme de consultation, la convocation d’une évaluation finale de la Décennie, et d’assurer l’achèvement de la construction et l’inauguration, avant l’examen à mi-parcours en 2020, d’un mémorial permanent au siège de l’ONU pour honorer la mémoire des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves. Le Mémorial, appelé L’Arche de retour, qui est situé à l’ONU, a été consacrée en Mars 2015.

« Cette Décennie est une occasion historique », a déclaré le Haut-Commissaire des droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein. « Il est mon espoir qu’elle nous inspirera tous de saisir le mal profond qui est fait par la discrimination et de travailler sans relâche pour mettre fin à cette injustice. »