Le Bureau de la solidarité vincentienne (VSO) est ravi de présenter son rapport annuel pour 2024, qui vise à rendre compte de l’impact sur le développement des projets soutenus dans le monde entier. Nous sommes allés au-delà d’une liste superficielle ou d’une simple énumération de produits livrables tangibles (constructions, voitures, ordinateurs) pour souligner comment les initiatives s’alignent sur les Objectifs de Développement Durable des Nations unies (ODD) et contribuent au développement durable.
Nous pensons que même les projets conventionnels, lorsqu’ils sont exécutés dans une optique de transformation, peuvent faire une différence significative dans la vie des pauvres et des groupes vulnérables dans le monde entier. Mais qu’est-ce qui peut transformer un projet classique en un catalyseur potentiel de changement ?
Les contextes critiques. Une compréhension approfondie des contextes à multiples facettes de la pauvreté, de la vulnérabilité, de la marginalité et de l’inégalité fait toute la différence pour diversifier les approches et renforcer les possibilités d’impact. Des initiatives pertinentes ont été lancées dans des contextes critiques de migration et de déplacement forcés (Rwanda), de conflit armé et de violence (Haïti, Inde du Nord-Est), d’impact du changement climatique (risque d’inondation au Cameroun, sécheresse imminente au Malawi.
Les secteurs de base. La situation et les perspectives des groupes vulnérables sont essentielles pour concevoir des projets efficaces. Ils ne sont pas de simples « groupes cibles » passifs, mais des acteurs clés pour répondre aux besoins et aux problèmes qui les affectent le plus. Des projets significatifs visent à améliorer les conditions et le statut des populations autochtones (Équateur), des migrants et des réfugiés (Rwanda), des enfants handicapés (Éthiopie, Kenya), des personnes âgées (Tanzanie, Cuba, Costa Rica), des parents isolés et des jeunes mères célibataires (Rwanda), des agriculteurs pratiquant une agriculture de subsistance (Malawi, Tanzanie, Sri Lanka, Inde du Nord), des ménages sans abri (Honduras, Burundi) et des Communautés Ecclésiales de Base (Éthiopie, Burundi, Guatemala).
Questions transversales. Les questions qui touchent les groupes marginalisés se recoupent au niveau microéconomique et s’articulent avec les grands programmes de développement au niveau macroéconomique. Il est judicieux de se concentrer sur des questions sectorielles spécifiques pour renforcer l’impact et s’aligner thématiquement sur les objectifs de développement mondiaux. Nous avons soutenu des initiatives locales qui soulignent des questions transversales et plaident en faveur d’un changement systémique basé sur un agenda systémique, comme par exemple l’égalité des sexes (Rwanda, Inde du Sud), les soins aux personnes âgées (Cuba, Tanzanie), l’intégration des personnes handicapées (Kenya, Éthiopie), l’éducation inclusive (Tchad, Inde du Sud, Honduras, Brésil) et la formation professionnelle (Inde du Sud, Éthiopie), l’ethnicité et la justice raciale (Équateur, Inde du Nord-Est), la gestion de l’environnement et la justice écologique (Malawi, Cameroun, Burundi, Honduras, Haïti, Équateur), et le développement d’entreprises sociales (Équateur, Inde du Nord, Tanzanie, Malawi).
enterprise development (Ecuador, North India, Tanzania, Malawi).
Le VSO reste déterminé à avoir un impact durable par le biais de ces projets. À mesure que nous avançons, nous continuons à explorer des solutions et des partenariats novateurs afin de poursuivre notre mission d’autonomisation des communautés, de promotion du développement durable et de contribution à un monde plus juste et plus équitable.
Par le père Joël Bernardo, C.M.,
Directeur exécutif du VSO
https://vso.cmglobal.org/
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