La Congrégation des Sœurs de la Charité de Saint Vincent de Paul – Mission au Burundi

par | Nov 11, 2019 | Actualités, Famille Vincentienne | 0 commentaires

1. Vie apostolique

La Congrégation des Sœurs de la Charité de Saint Vincent de Paul est née en Italie dans la Diocèse de NOVARA le 06/01/1939. Elle a ouvert la mission au Burundi en 1972 dans la paroisse de BUHORO Archidiocèse de GITEGA. A l’heure actuelle, nous sommes dans cinq diocèses du BURUNDI:

  • Diocèse RUYIGI : Paroisse Gisuru
  • Diocèse NGOZI : Paroisse Ngozi
  • Archidiocèse de GITEGA : Paroisse Bon Pasteur
  • Diocèse BUBANZA : paroisse Masango
  • Archidiocèse de BUJUMBURA : Paroisse Buterere

Nous nous dédions aux pauvres les plus démunies qui sont les préférés du Christ : nous les accueillons, les assistons, les visitons dans leur domiciles,….

Les enfants sont les premiers destinataires et protagonistes de notre service éducatif humain et spirituel ; d’où l’ouverture de l’Orphelinat Casa Allessia de Masango, Maison Béthanie et l’école Saint Vincent de Paul à Buterere. Dans les communautés paroissiales, nous nous engageons dans le service liturgique, catéchétique et l’encadrement de l’enfance missionnaire.

Les visites à domicile des plus démunis sont irremplaçable partout où nous sommes.

Plus de 60 enfants sont pris en charge dans l’orphelinat de Masango.

A Masango même, le service des malades est rendu dans notre Centre Médical

Comme déjà souligné, les jeunes sont pour nous un champ privilégié pour annoncer la bonne Nouvelle du Christ, la confiance dans la paternité de Dieu. Ce service s’exerce aussi dans les écoles tout en partant de la section maternelle. Voir l’école Saint Vincent de Paul sise à Buterere

Soulignons aussi l’accompagnement socio-psychologique des enfants de la rue récupérés par la Maison Béthanie. Voici quelques photos pris lors de la sensibilisation dans la rue

2. Les défis et contexte du lieu apostolique

Le Burundi est un pays situé en Afrique centrale. Il est classé parmi les trois pays les plus pauvres de la planète. Les services rendues à nos maîtres ne nous sommes pas facile ; dans la plupart des cas, nous tombons dans l’incapacité de leur réalisation.

Notre Congrégationa pris naissance en Italie en 1939. Dans ces jours, il était facile de trouver des bienfaiteurs et en plus, la majorité des membres de la congrégation étaient actives. A nos jours ; suite à la crise économique mondiale, il nous est rare de trouver des appuis (bienfaiteurs). De plus, les jeunes sœurs actives sont moins nombreuses que celles pensionnées.

Le service de l’orphelinat est trop exigeant, le lait des enfants est cher. Dans les années passées, la coopération suisse nous procurait du lait des différentes phases. Ce projet n’est plus à ce service il y a deux ans.

Il est organisée qu’à l’âge de trois ans, l’enfant de l’orphelinat devrait être réinséré dans la famille soit respective ou soit adoptive. La réinsertion familiale crée dans la plupart des cas des problèmes. Suite à la pauvreté, il se remarque tant mal de rechutes. Comme remède, il nous fallait l’accompagnement des familles en difficulté à travers les activités génératrices des revenues (l’élevage des petits bétails : chèvres, porcs, poules, culture des légumes,…).

La Maison Béthanie prend en charge les filles les plus vulnérables et assure leurs soins médicaux, hébergement, rationnement, encadrement psychosociale, spirituel,…. Ces dernières sont toutes scolarisées et elles évoluent bien.

Celles du niveau d’étude inférieur de la 6e année étudient à notre école Saint Vincent de Paul.

L’objectif visé, c’est la réinsertion sociale et familiale de ces enfants. Pour ce côté, nous sommes tellement en arrière à cause du manque de moyen de cet accompagnement. Dans nos visites familiales nous rencontrons tant mal de cas des sans abri comme le montre les photos ci- après

Ces visites sont parfois douloureuses. Cette famille vit une pauvreté extrême, sans abris, vivant dans une hutte construit sur le terrain d’autrui.

Comme le dit Saint Vincent de Paul que la charité est inventif à l’infini, il y a tant mal de cas que nous jugeons nécessaire d’accompagner mais mainte fois nous tombons dans l’impossibilité. Nous gardons le courage de faire d’avantage tout en espérant que le Dieu de la providence est encore à l’œuvre.

Union dans la prière et dans le service de nos maîtres. Nous vous remercions.

Fait au Burundi le 21/06/2019
Par la Révérende Sœur Déléguée de la Mère Générale au Burundi.
Sr Rose TOVAGLIARO

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